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La drogue, c’est mal. Quoique…

La drogue, c’est mal. Quoique…

«Ce qui marche aussi plutôt bien, ce sont certains antidouleurs élaborés par les groupes pharmaceutiques pas copains avec les adeptes du tapotage et du pendule.»

© Ludovic Andral

Ceci est ma première chronique écrite sous influence de la drogue. Je plaisante. Mais à moitié. Depuis que je me suis blessée à l’épaule et que je souffre, chaque fois que je croise quelqu’un et que je lui raconte mes misères, je ressors de la conversation avec une recette prodigieuse.

Parce que tout le monde a «un ostéo qui est un vrai magicien, il fait des miracles», un rebouteux qui lui a «sauvé le genou, je te jure, je ne marchais plus et maintenant je cours», un magnétiseur qui lui a «débloqué le dos, coincé depuis au moins 20 ans», «une potion 100% naturelle au cassis qui soulage vraiment les douleurs».

J’ai commencé par consulter un spécialiste tout ce qu’il y a de plus reconnu par la faculté qui m’a envoyée chez un ostéopathe tout ce qu’il y a de plus orthodoxe aussi. Lequel m’a dirigée vers un pharmacien naturopathe avec lequel certains de ses patients atteints du même problème ont obtenu de bons résultats. Là, on est déjà aux confins de la science.

Comme j’ai mal, je m’enfile néanmoins à toutes fins utiles les litrons de liquides variés mais uniformément très mauvais qu’il m’a conseillés. Je ne peux pas dire que je m’en porte mal (à part sur le plan gustatif), mais on est assez loin du miracle – cela dit je n’ai à, ce stade, ingurgité que la moitié des potions. Laissons une chance à la nature.

Le fitness, moteur de ma motivation

Ma blessure, un full-time job

Par ailleurs, le même spécialiste m’a indiqué concomitamment un collègue, lui aussi certifié par la faculté, qui m’a injecté des microdoses d’anesthésiant dans les muscles concernés. Ça surprend comme technique et ça soulage pas mal – surtout mon agenda, parce qu’il ne m’a conseillé personne et que cette histoire d’épaule est bientôt un full-time job.

Ensuite, j’ai plaisanté sur ces propositions en chaîne avec le premier ostéopathe, qui m’a parlé d’un monsieur d’origine mongole qui a tapoté le dos d’une patiente et lui a arrangé ce que lui-même n’avait pas pu résoudre. Il est évidemment sceptique sur le plan scientifique, mais bon, ça eut marché, donc, si jamais…

Ce qui marche aussi plutôt bien, ce sont certains antidouleurs élaborés par les groupes pharmaceutiques pas copains avec les adeptes du tapotage et du pendule. Moi, je suis très amie avec tout ce qui produit des effets mesurables – donc l’ibuprofène, par exemple – mais, à force, mon estomac est moins fan. C’est là qu’une collègue a suggéré le CBD (en vente légale, je rassure les membres de la brigade des stups qui me liraient, ainsi que mes enfants à qui j’ai toujours dit que la drogue, c’est mal). Donc oui, j’en suis là.

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